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About my work

Pourquoi « BABOU » ?

« Babou » né d’un balbutiement de mon petit frère dans ses premières tentatives de communication, semblait me désigner. Ça m’est resté. J’ai alors choisi ce Pseudonyme.
J’ai par la suite fait des recherches étymologiques, babou serait synonyme de moue, viendrait de babouin (=animal à grimaces) / babouine (=balavres) de bis labra / bis buccina / bucca, qui désignerait la façon de parler.
Le comble ! La peinture, étant, à mes yeux, un langage sensible, un moyen d’expression, de jubilation communicative. Ce pseudonyme avait alors toute sa légitimité.
Pourquoi « Peintures "Afro-Hindoue " » ?

J’aime l’art dans ce qu’il a de brut. J’ai une affection particulière pour les sculptures Africaines, notamment celles travaillées à même le bois, dans ce qu’elles représentent, leur connotation sacrée et le culte de la matière première. Ces dernières me donnent les bases sur lesquelles je vais travailler :
les courbes et le volume.
Et j’ai une attirance inexplicable pour ce qui émane de ce que j’appelle l’Hindoue-Bouddhisme,
des aspirations de vie qui me fascinent.
Je peins irrégulièrement, par " vague", de manière ponctuelle et non refreinée. Ma pratique se fait sous l’emprise de l’envie.
Je procède par plans. D’abord je me lance sans retenue dans les fonds, jouant sur la matière, dans l’abondance, l’impulsion, le ressenti. Ensuite je travail le tracé, la courbe, parfois couplé de volume et de jeux de transparences. Enfin, la finition pour protéger la toile que j’agrémente quelques fois de pigments pour pimenter tout ça…
Ce processus est à l’image de mon rapport à la peinture dans l’acte, tel un exutoire, un moment choisit qui relève du possible et de l’existentiel.

Pourquoi ces thèmes ?

Les sujets de mes toiles sont assez récurrents… Et présentent différentes facette de la figure féminine. Il ne s’agit pas de reprendre les images de la femme qu’on a pu trouver dans l’histoire de l’art :
muse, mère, putain, modèle, madone, bourgeoise, ouvrière, actrice, danseuse, symbole de liberté, ou de la république !
Cette figure s’est imposée à moi de part ce qu’elle me renvoie : la générosité (comme en témoigne leurs formes amplifiées notamment les hanches), la beauté et la malléabilité (les courbes)… Je ne cherche pas à enfermer la symbolique de la femme dans les stéréotypes du passé. Je cherche à faire résonner les permanences et changements en chacun, à travers un langage des formes et l’expression de sensibilités.
Il y a bien sûr un côté résolument féministe, me dirait Causette, sans pour autant chercher à dénigrer les hommes, à préconiser la révolte, ou à rivaliser avec le dit sexe fort. Je me porte plutôt sur cette ambivalence : entre désir d’indépendance et besoin d’accompagnement, du soutient de l’autre ; qui nous met tous sur un pied d’égalité. L’artiste n’est t’il pas l’illustration de cette ambivalence ?

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